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    Génération Z et tourisme : repensons le rapport au territoire

    Génération Z et tourisme : repensons le rapport au territoire

    Génération Z et tourisme _1

    L’Agence Aix-les-Bains Riviera des Alpes a confié au Groupe Rouge Vif une étude afin de mieux comprendre comment les jeunes pouvaient se projeter dans 20 ans sur leurs territoires. Guy Baculard, directeur général adjoint du Groupe en a évoqué les principaux résultats lors des universités du tourisme durable qui se tenaient les 20 et 21 septembre à Aix-les-Bains.

     

    La génération Z représente une part importante des voyageurs actuels et futurs. Quelles sont leurs attentes, leurs envies, leurs pratiques en matière de tourisme ? Comment cette génération connectée, engagée et créative se rapporte-t-elle au territoire qu’elle visite ? 

    “Tourisme durable et Génération Z”, l’une des tables-rondes des Université du Tourisme durable 2023

    Une génération qui brouille les cartes et les horloges

    Quand on parle de tourisme durable et de génération Z, on doit d’abord se demander ce qu’est que le tourisme ! Tel qu’il se définit, c’est le fait de voyager, de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l’on vit habituellement (Merci Petit Robert !).

    Mais la priorité de cette génération Z, c’est avant tout de conjuguer vie personnelle et vie professionnelle (conjuguer et non équilibrer !). Le temps n’est plus siloté tel que nous l’affirmons dans notre maxime métro / boulot /dodo !

    La désynchronisation des lieux de vie et de travail devenue, possible pour certains métiers, entraîne d’ailleurs des hybridations temporelles. Nous avons même dû inventer des anglicismes pour en parler : workation (conjuguer temps de travail pendant des vacances longues), staycation (être en vacances sur son lieu de résidence)…

    Le voyage n’est donc plus forcément la préoccupation principale du touriste de 20 ans et le plaisir ne sera pas son seul moteur pour aller dans un autre lieu. En revanche, si plus de 80 % des jeunes sont prêts à changer leurs habitudes de voyages ou l’ont déjà fait pour des raisons environnementales, ils pensent toujours à voyager même loin et plus longtemps histoire de se dépayser tout en amortissant leur impact carbone.

    Des organismes de gestion de destinations plus impliqués

    Quel impact pour la gestion de l’activité touristique par les territoires ? Les organismes de gestion de destinations (OGD) vivent souvent en marge des autres services des collectivités assurant principalement des missions d’accueil et de promotion. Ils ont intérêt à être plus impliqués dans la vie du territoire lui-même et l’ensemble des politiques publiques locales.

    Un exemple : il est impératif d’ouvrir les tiers lieux ou espaces de coworking aux voyageurs/travailleurs nomades, idem pour les services de conciergerie. L’hybridation des temps va conduire à inventer des lieux hybrides. Nous le voyons déjà dans les musées, dans les hôtels ou les restaurants qui deviennent distributeurs de produits locaux.

    Du digital, oui, mais surtout de l’humain

    L’autre spécificité de cette génération Z est de conjuguer le digital avec lequel elle est née et son besoin de relations humaines. Si le digital est assez fortement consommé par cette génération, elle trouve d’abord son bien-être dans la relation à l’autre, aux copains, à sa communauté.

    Les territoires vont alors devoir penser humain pour penser demain  sans pour autant renoncer aux investissements digitaux, essentiels à la préparation du séjour !

    Le livre n’est pas mort avec le digital, les cinémas n’ont pas fermé avec la télé. Le digital n’emportera pas le tourisme ! Les territoires devront valoriser le lien humain : révéler son identité par les relations qu’elle permet d’établir sera un défi pour séduire cette génération.

    Les Greeters, le tourisme industriel et de savoir-faire seront autant d’atouts et d’occasions de créer ce lien, de révéler des singularités territoriales qui parlent à la génération Z.

    Les territoires vont alors devoir “penser humain pour penser demain” sans pour autant renoncer aux investissements digitaux, essentiels à la préparation du séjour !

    Guy Baculard

    Des attentes et des besoins contrastés

     

    Attention cependant, s’il est d’usage de s’intéresser à la génération Z, nous devrions plutôt parler des différentes générations Z… Selon d’où ils viennent, les vingtenaires ont des attentes et des besoins différents dans quatre principaux domaines : les mobilités, le sentiment de sécurité, la culture et l’alimentation.

    Prenons l’exemple de la mobilité. Les jeunes ruraux ont un taux d’équipement automobile proche de celui de leurs parents. Ce n’est plus du tout le cas pour les jeunes métropolitains. Une destination qui nécessite un véhicule pour se déplacer en raison du faible maillage du territoire par les transports en commun devra cibler spécifiquement ces jeunes ruraux ou s’organiser pour proposer une offre de services adaptée aux métropolitains.

    La sécurité ? Là encore, les jeunes ne recherchent pas tous la même chose. Sans entrer dans les clichés, les jeunes ruraux se sentent à l’aise dans des espaces peu denses, apaisés, tandis que les métropolitains seront rassurés par la présence d’un hôpital…

    Entrer en résonance

    Comment prendre en compte cette génération Z dans toutes ses différences ?

    Nous recommandons aux destinations de bien analyser leurs spécificités territoriales, leur identité et de s’intéresser aux publics qui peuvent entrer en résonance avec ce qu’elles sont.

    C’est en alignant l’offre touristique avec leur identité qu’elles éviteront les sensations de surtourisme que peuvent éprouver les habitants, ayant l’impression qu’on leur impose une population qu’ils ne comprennent pas et qui ne les comprend pas.

    Dans le tourisme comme dans l’attractivité territoriale de façon générale, la conscience de son identité territoriale est primordiale ainsi que la compréhension des ressorts qu’elle permet d’activer… et les jeunes ne s’y trompent pas !

    De l’énergie pour mobiliser les réseaux d’acteurs

    Animation de réseau durable

    Rouge Vif accompagne ses clients pour l’animation de leur réseau, tout au long de sa vie : lors des phases de conception, de lancement, de croissance et de maturité.

    Pour nous, animer un réseau, c’est établir un lien durable avec les acteurs et/ou leur territoire. En installant une relation de confiance et en créant de la proximité entre les membres du réseau, notre ambition est d’instaurer un fort sentiment d’appartenance. Car, la nature même du réseau rend en effet centrale, la question de la motivation.

    Les techniques d’animation, essentielles pour la dynamisation et la pérennisation des réseaux, nécessitent une connaissance de ces structures qui, bien que non hiérarchiques, doivent être cadrées.

    Écoute, dialogue, organisation, transparence sont les piliers de la confiance. La reconnaissance réciproque de l’apport de chacun des membres du réseau est la condition sine qua none de leur engagement et de la qualité de leurs contributions. Notre rôle est d’impulser une dynamique de groupe, de nourrir les échanges avec des contenus de qualité et de renforcer la cohésion des participants en favorisant l’interconnaissance, l’échange de bonnes pratiques et la montée en compétences.

    A ce rôle principal peuvent s’ajouter celui de coordinateur et d’aide à la production de documents et/ou d’outils de communication et celui de représentation qui consiste à valoriser et faire la promotion du réseau, en relation avec les institutions ou d’autres partenaires.

    Qu’il s’agisse de mobiliser l’intelligence collective, partager des pratiques, questionner et comprendre ou expérimenter ensemble, nous veillons à être toujours productifs et à progresser ensemble à chaque rencontre.

    Qu’il s’agisse de mobiliser l’intelligence collective, partager des pratiques, questionner et comprendre ou expérimenter ensemble, nous veillons à être toujours productifs et à progresser ensemble à chaque rencontre.

    La transition numérique, boostée par la crise sanitaire, a fait émerger de nouveaux usages pour animer un réseau avec une agilité et une souplesse inédite. Cependant, après cette période où nous les contacts ont été limités, nous avons choisi d’organiser deux évènements majeurs en présentiel pour l’animation des réseaux chaleur renouvelable en Occitanie et du Programme SARE (Service d’Accompagnement à la Rénovation Energétique) de la Région Sud :

    • Le séminaire des réseaux chaleur renouvelable du 20 au 22 septembre à Nîmes
    • La journée de réseau ciblant les porteurs associés du programme SARE et les Espaces Conseil Faire de la Région, le 5 octobre à Marseille


    Des temps pléniers, des ateliers et des moments d’échanges informels nous ont permis de nous retrouver dans une ambiance de travail très agréable.

    Merci à l’ADEME Occitanie, la Région Occitanie, la Région Sud, la DREAL PACA et l’ADEME PACA, tous acteurs de la transition énergétique, pour leur confiance.

    Merci à l’équipe de consultants de Rouge Vif qui ont conjugué leurs savoir-faire en communication et animation : Axel, Julien Marie, Anne-Marie, Françoise C, Françoise, Julie, Caroline, Rébecca.